14 ème Concert de Gala

de l'Ensemble Instumental

de Musique Récréative

de Nogent l'Artaud

 

salle des longs prés

samedi 11 février 2017

 

durée: 15'39"

14 ÈME CONCERT DE GALA DE L'ENSEMBLE INSTRUMENTAL

Nogent l'Artaud 11 février 2017

 Rien n’aura été épargné à l’ensemble instrumental de  musique récréative avant qu’il parvienne samedi 11 février à offrir, enfin,  son 14ème concert de gala à ses amis.

 

Reporté de semaine en semaine, puis de mois en mois, celui qui devait être le « concert de Sainte Cécile » fut finalement le concert  «  de la Saint Valentin ».

Après avoir été contraint de faire face aux décès, maladie, démissions, absences, un nouveau contretemps s’abattait sur notre société musicale  en ce samedi,  le département de l’Aisne étant  classé en « vigilance orange avec risque de neige et de verglas. ».

Cela explique  pourquoi, contrairement aux années précédentes,  c’est  un public  relativement clairsemé de fidèles et de  courageux, notre conseiller départemental, retenu par ailleurs,  étant représenté par son suppléant, qui a découvert  qu’un orchestre, soit-il  réduit à sept exécutants est capable par une exécution d’une rare qualité de justesse, de  précision et de sentimentalité  d’enthousiasmer un auditoire le remerciant debout sous de chaleureux et interminables applaudissements.

 

Fidèle à ses engagements, le Directeur avait  préparé un programme consacré en totalité à la musique légère et récréative, un programme qui a enchanté le public,  magistralement présenté, avec beaucoup d’humour, par Brigitte JOVET-VANGILVE.

 

De l’ENTRACTE de Charles ANCLIFFE aux BIBELOTS DU DIABLE de Mario MACIOCCHI, toutes les formes, tous les rythmes étaient  représentés qu’il s’agisse  de REMEMBER VENISE (ballade italienne) ou de  MARIUSIA (air russe) de Sylvain DAGOSTO, de LA POUPEE DE PORCELAINE de P.M.DUBOIS finement interprétée  à la flûte par Brigitte,   sans oublier le folklore japonais, soit-il aux sonorités choquantes pour nos oreilles occidentales quand il s’agit de LA SERENADE et du MENUET  de TAKASHI KUBOTA ou aux sonorités plus conventionnelles de A TOKIO de C CANNAS et de LA FETE AUX LANTENES  JAPONAISES  de YOSHITOMO.

 

Comment ne pas  évoquer celles  que tout la public attend, les valses qui vont permettre à Laurent FIAT de démontrer toute sa virtuosité de violoniste que ce  soit dans la FIAMMA ARDENTE de Guiseppe ANELLI ou dans LES FLOTS DU DANUBE DE J.IVANOVICI.

 

Après avoir été ovationné par le public  celui auquel   l’orchestre doit sans doute sa survie, le directeur artistique Pascal VILLEROT ne manqua pas de féliciter ses musiciens pour leur assiduité et leur travail  avec une mention toute particulière à celles qui représentent,  sans aucun doute, l’avenir,  ESTELLE et MANAR, tout juste quarante ans à elles deux,  mais ayant déjà fait apprécier leur talent naissant.

 

Reste à souhaiter que les arrivées prévues d’un pianiste au synthétiseur, d’une accordéoniste et d’un bassoniste se concrétisent rapidement marquant le véritable renouveau de l’ensemble instrumental.

 

Texte: André HOINANT