<
6 PHOTOGRAPHES EXPOSENT :
LAURENCE BEAUCHAMP
NATHALIE EVRARD
NICOLE MASSON
PATRICK
BOISDRON
DANIEL DUPUIS
DILAN POZZA
Une première à l'Amicale Laïque de la Ferté sous Jouarre, en partenariat avec le photo club, le 59, rue Pierre Marx a abrité pendant le week-end, le salon de la photo.
Occasion toujours agréable, de comparer les différentes visions de passionnés de l'image.
Voyage bucolique en noir et blanc à travers les clichés (presque des eaux fortes) de Patrick BOISDRON, qui s'amuse à jouer avec les lignes et courbes des voies de chemin de fer, dans les différentes gares parisiennes. Le simple fait de suivre les lignes et ce sont toutes les ambiances de départ qui vous reviennent. Magie de la photo, traitée graphiquement par un œil d'expert.
Nicole MASSON, nous fait partager son voyage à Cuba, avec des scènes de rues, colorées et vivantes, comme on se l'imagine. Les voitures américaines, les cigares, la chaleur, la musique, les personnages, tout y est. C'est l'invitation au voyage. Un reportage sensible sur un monde naissant.
Dilan POZZA, par ses grands formats, attire immédiatement le regard, vers le monde des insectes, photographiés en très gros plans. Bienvenue dans le macrocosme, les insectes nous regardent, aussi étonnés que nous de voir ces êtres étranges qui les regardent. Échanges d'informations pour une meilleure compréhension. Tous les êtres ont leur utilité.
Nathalie EVRARD aime les paysages, mais si ce sont des paysages de tous les jours, ça façon de les raconter en fait des poèmes. Poèmes à la beauté de la nature, à sa variété et ces moments sublimes qui nous donnent de l'espoir. Ces instantanés ont su capter toute la délicatesse et la générosité de la nature qui nous environne, mais que nous maltraitons. Il faut des photographes pour nous rappeler ce que nous sommes, chaînons d'une chaine à laquelle nous sommes liés.
C'est au cimetière du Père Lachaise, à Paris que Daniel DUPUIS (Président du photo club), nous entraine. Un père Lachaise insolite, puisque Ce sont les petites graminées et mousses qui ont séduits l'artiste. Devant ces photos, on oublie le lieu, mais il persiste tout de même une notion de perpétuel. La nature est là, mais pas de façon voyante; elle se fond avec les objets funéraires, apportant une touche subtile à cet univers de silence. Pas de nostalgie, puisque la vie renaît sous toutes les formes que l’œil avisé du photographe nous permet d'entrevoir.
Couleurs plein cadre, pour les photos de Laurence BEAUCHAMP. On capte l'instant si fugitif d'un monde en mouvement. Par la magie des grandes vitesses, tout se fige. Nous pouvons ainsi arrêter le temps et profiter pleinement de détails qui d'ordinaire nous échappent.
Un salon de grande envergure, animé par des photographes qui ont su rester simples, malgré leur talent certain.
Prochaine exposition: samedi 3 et dimanche 4 décembre 2016 au même endroit.