Château-Thierry 4 décembre 2024
L’action d’insertion « Un nouveau regard » vient de se clôturer.
Mise
en
œuvre
par
le
Centre
Communal
d’Action
Sociale
(CCAS)
en
collaboration
avec
plusieurs
partenaires
locaux,
l’opération
«
Un
nouveau
regard
»
s’est
clôturée
mardi
26
novembre.
Ce
programme
a
pour
objectif
d’accompagner
des
personnes
dans
leur
parcours
de
réinsertion
professionnelle.
Destiné
aux
allocataires
du
RSA
particulièrement
éloignés
du
marché
de
l’emploi,
ce
projet
bénéficie
d’un
financement
annuel
de
4
000
euros
alloué
par
le
Département,
permettant
la
constitution
d’un
groupe
de
10
participants.
Lors
de
cette
édition,
huit
participants
ont
travaillé
sur
leur
bien-être
et
leur
réinsertion
sociale
et
professionnelle
à
travers
des
activités
variées
:
sophrologie, sport, ateliers cuisine et théâtre, yoga, ainsi que des randonnées.
Ces
activités
leur
ont
offert
l’occasion
de
regagner
confiance
en
eux,
de
renouer
avec
le
monde
professionnel,
tout
en
bénéficiant
d’un
accompagnement sur mesure adapté à leur situation individuelle.
Dans
le
cadre
de
la
clôture
de
cette
édition,
un
ordinateur
portable
a
été
remis
aux
participants.
Cette
récompense,
à
la
fois
symbolique
et
pratique,
a
pour but de les équiper pour poursuivre leurs démarches d’insertion et de consolider leur autonomie face aux exigences du marché du travail.
Alice
Dupuis,
adjointe
au
maire
déléguée
aux
affaire
sociales
et
santé
précise
:
«
Reconduit
cette
année,
cet
accompagnement
a
permis
de
nouveau
à
un
petit
groupe
de
créer
des
liens
ensemble,
de
prendre
soin
de
sa
santé,
par
un
bilan
de
santé,
de
se
surpasser
dans
diverses
activités.
Ces
compétences développées et du lien social et un mieux être retrouvé sont essentiels pour aller vers l’emploi
. »
Sébastien
Eugène
,
maire
de
Château-Thierry
et
conseiller
départemental,
ajoute
:
«
Prendre
soin
de
soi
est
un
véritable
levier
pour
retrouver
confiance
chez
les
personnes
éloignées
de
l’emploi.
En
cultivant
cette
confiance,
cette
opération
a
permis
non
seulement
aux
participants
de
renforcer
leur estime de soi, mais aussi de retrouver la motivation et les ressources nécessaires pour réintégrer le marché du travail
. »
Texte et photos : Mairie de Château-Thierry
Laon 2 décembre 2024
RÉUNION DU 4ÈME TRIMESTRE : ACTION SOCIALE ET SOLIDARITÉ TERRITORIALE AU CŒUR DES ACTIONS DU DÉPARTEMENT.
La
dernière
session
de
l’année
2024
de
l’assemblée
départementale
s’est
tenue
ce
lundi
2
décembre
afin
d’acter
la
mise
en
œuvre
des
politiques
de
solidarité
du
Département
et
d’assister
à
la
présentation
du
rapport d’activité de Madame la préfète de l’Aisne.
La
dernière
décision
modificative
sur
le
budget
2024
ayant
été
votée
en
octobre,
cette
assemblée
départementale
de
décembre
avait
pour
objectif
d’acter
la
présentation
des
bilans
de
certains
dispositifs
départementaux
mais
aussi
d’adopter
la
mise
en
place
de
nouveaux
dispositifs
de
soutien,
particulièrement
dans
le
domaine
de
l’action
sociale
et
de la solidarité territoriale.
L’assemblée
a
pu
prendre
connaissance
du
rapport
de
la
Chambre
Régionale
des
Comptes
Hauts-de-France
(CRC)
sur
la
gestion
du
dispositif
«
Contrats
Jeunes
Majeurs
»
depuis
2019
qui
permet
de
prolonger
les
aides
aux
jeunes
confiés
à
l’Aide
Sociale
à
l’Enfance
(ASE)
après
leur
majorité.
Ce
rapport
souligne
les
axes
positifs
portés
depuis
longtemps
par
le
Département
ainsi
que
son
implication
financière
dans
cette
politique
de
l’ASE
(1,16
M€
en
2023)
afin
d’accompagner
au
mieux,
sans « sortie sèche », les jeunes à leurs 18 ans.
Dans
le
domaine
de
l’action
sociale,
le
bilan
2023
du
Fonds
de
Solidarité
pour
le
Logement
(FSL)
a
aussi
été
étudié.
Le
FSL,
en
2023,
a
permis
de
soutenir
plus
de
2
800
foyers
pour
un
montant
d’aides
totales
de
1
488
561
€.
Ces
aides
sont
destinées
à
aider
les
personnes
à
accéder
à
un
premier
logement, à se maintenir dans leur logement actuel ou à payer leurs factures d’énergie à travers des prêts ou des dépôts de garantie.
Ces
dernières
années,
le
FSL
du
Département
de
l’Aisne,
afin
de
répondre
à
l’évolution
des
difficultés
des
ménages
axonais
et
à
l’émergence
de
nouvelles problématiques, a évolué et élargi son champ d’intervention tout en continuant à assumer ses missions légales.
En
termes
de
nouveau
dispositif,
l’assemblée
a
approuvé
le
lancement
d’Aisne
Starter
qui
vise
à
aider
financièrement
les
bénéficiaires
du
RSA
et
jeunes
de
l’ASE
lorsqu’ils
reprennent
une
activité
rémunérée
ou
non
(emploi,
atelier,
chantier
d’insertion,
formation,
bénévolat…).
Ce
dispositif
comporte
différentes
aides
individuelles
afin
de
participer
à
la
prise
en
charge
des
frais
de
mobilité
(réparation
de
voiture,
financement
de
cartes
de
transport),
de
garde
d’enfants,
d’achats
de
matériels
professionnels
etc.
qui
sont
nécessaires
lors
d’une
reprise
d’activité.
Les
aides
sont
versées
grâce à une carte prépayée à recharger en UTAS.
Enfin,
les
mises
en
œuvre
d’actions
de
soutien
à
destination
des
collectivités
ont
été
votées
telles
que
la
programmation
2025
des
ateliers
chantier
d’insertion
pour
un
financement
total
de
1
911
610
€
pour
69
chantiers
et
un
volume
de
424
Équivalents
Temps
Plein
(ETP)
de
bénéficiaires
du
RSA
ou
l’ajustement
du
dispositif
Aisne
Partenariat
Investissement
(API)
en
confirmant
son
éligibilité
au
patrimoine
inscrit
à
l’inventaire
supplémentaire
des
monuments historiques.
Ces
nouvelles
mesures
de
soutien
et
mises
en
place
opérationnelles
des
dispositifs,
notamment
en
matière
d’accompagnement
social,
de
soutien
au
logement
et
à
l’insertion
professionnelle
ainsi
qu’envers
le
bloc
communal
témoignent
de
la
volonté
du
Conseil
départemental
de
poursuivre
sa
politique de soutien territorial en l’ajustant à ses moyens contraints.
Présentation de l’action de l’État en 2023 par la Madame la préfète de l’Aisne
Cette
dernière
session
de
l’année
2024
a
permis
d’accueillir
la
nouvelle
préfète
de
l’Aisne,
Madame
Fanny
Anor,
récemment
arrivée
sur
le
territoire,
pour l’exercice rituel de présentation du rapport annuel sur l’action des services de l’État dans le département de l’Aisne.
Une
présentation
détaillée
des
actions
2023
dans
les
domaines
de
la
sécurité
et
protection
des
populations,
l’aménagement
durable
du
territoire,
la
cohésion
sociale,
l’éducation
et
l’accompagnement
vers
l’emploi
ainsi
que
la
promotion
de
l’accès
à
des
services
publics
de
qualité
a
été
donnée
par
Fanny Anor, accompagnée des représentants des services de l’État.
La
nouvelle
préfète
s’est
ainsi
pliée
à
l’exercice
des
questions/réponses
des
élus
départementaux
qui
n’ont
pas
manqué
de
lui
souhaiter
la
bienvenue
dans l’Aisne et d’appeler de leurs vœux une continuité d’action coordonnée entre le Conseil départemental et les services de l’État.
L’occasion
de
souligner
pour
le
président
du
Conseil
départemental,
Nicolas
Fricoteaux
,
que
le
Département
et
la
Préfecture
mènent
des
missions
«
sur
un
même
périmètre
géographique,
en
complémentarité,
soutien
et
subsidiarité,
et
cela
au
profit
de
l’intérêt
général
et
de
celui
des
Axonaises
et
des Axonais
. »
Texte et photos : Mairie de Château-Thierry
Château-Thierry 29 novembre 2024
Château-Thierry reçoit le prix « Art urbain – mention respect de l’environnement ».
La
Ville
de
Château-Thierry
a
été
récompensée
lundi
25
novembre
par
le
prix
national
«
Art
Urbain
-
mention
respect
de
l’environnement
»,
remis
au
ministère
de
la
Transition
écologique.
Cette
distinction
salue
les
aménagements
réalisés
autour
du
Palais
des
Rencontres,
qui
limitent
les
surfaces
urbanisées
grâce
à
la
réversibilité des espaces aussi bien en aire sportive qu’en aire de stationnement.
Malgré
la
création
de
180
places
de
stationnement
supplémentaires,
la
végétalisation
du
site
a
ainsi
été
renforcée,
contribuant
à
préserver
un
équilibre
entre développement urbain et amélioration du cadre de vie.
Les
travaux,
toujours
en
cours,
incluent
la
création
d’un
jardin
poétique
prévue
pour
2025.
Cette
seconde
phase
permettra
de
renforcer
l’accessibilité
et
la
fluidité
des
lieux,
tout
en
favorisant
des
connexions
harmonieuses
entre
les
différentes
composantes
du
quartier
Blanchard,
qu’il
s’agisse
d’espaces
résidentiels
ou
collectifs.
Ces
aménagements
s’inscrivent
dans
une
démarche
globale
favorisant
une
meilleure
adaptation
de
la
ville
aux
enjeux
climatiques.
La
gestion
des
eaux
de
pluie
directement
intégrées
au
site,
sans
rejet
sur
le
réseau
d’eau
pluvial,
vise
ainsi
à
réduire
les
risques
d’inondations
et
de
ruissellements.
Le
prix
met
également
en
lumière
la
qualité
de
la
conception
par
le
maître
d’œuvre
Rodolphe
Chollet,
en
collaboration
avec
l’architecte
Thierry
Bonne,
et la réalisation par les entreprises RVM et idVerde.
Mohamed
Rezzouki
,
adjoint
délégué
à
l’urbanisme
et
aux
travaux,
précise
:
«
La
municipalité
mène
des
travaux
d’envergure
dans
le
cadre
d’une
stratégie
globale
d’amélioration
du
cadre
de
vie,
d’innovation
et
de
prise
en
compte des enjeux climatiques. »
Sébastien
Eugène
,
maire
de
Château-Thierry
et
conseiller
départemental,
ajoute
:
«
Le
changement
climatique
nous
oblige
à
repenser
nos
pratiques.
La
réversibilité
des
espaces,
encore
trop
peu
développée
en
France,
est
une
des réponses à la limitation de l’urbanisation. Château-Thierry est ici pionnière !
»
Texte et photos : Mairie de Château-Thierry
Château-Thierry 22 novembre 2024
La Beauté Sauvera Le Monde se déploie à Château-Thierry.
Des
œuvres
d’art
illuminent
la
ville
de
Château-Thierry,
inscrite
dans
une
initiative nationale.
À
l’occasion
du
Salon
des
Maires,
des
dizaines
de
collectivités
à
travers
la
France
lancent
un
projet
culturel
d’envergure
pour
diffuser
l’art
et
la
culture
dans
l’espace
public.
Ce
projet,
baptisé
«
La
Beauté
Sauvera
le
Monde
»,
s’inspire de la célèbre maxime de Dostoïevski.
Pendant
près
de
trois
semaines,
sous
le
thème
«
La
lumière
dans
l’art
»,
des
chefs-d’œuvre
de
Monet,
Renoir,
Van
Gogh
et
Sérusier
prennent
place
dans
l’espace
public,
notamment
sur
des
abribus,
panneaux
publicitaires,
vitrines
de
magasins
ou
encore
transports
en
commun.
Ces
œuvres
emblématiques
remplacent
les
publicités
pour
offrir
un
peu
de
beauté
et
de
lumière
aux
habitants, notamment pendant la saison automnale.
Lancé
en
2021
à
Saint-Dizier
(Haute-Marne),
cette
initiative
a
vu
sa
portée
se
multiplier
à
l’échelle
nationale
en
novembre
2024,
soutenue
par
l’association
Villes
de
France
et
en
partenariat
avec
le
Grand
Palais
RMN.
«
La
Beauté
Sauvera
le
Monde
»
a
pour
objectif
de
placer
l’art
là
où
il
est
accessible
à
tous,
dans l’espace public, un lieu partagé par tous, qu’importe les différences.
Château-Thierry : une ville pionnière du projet national
La
Ville
de
Château-Thierry,
déjà
pionnière
en
matière
d’initiatives
culturelles,
se
distingue
en
s’impliquant
pleinement
dans
cette
première
édition
nationale
de
«
La
Beauté
Sauvera
le
Monde
».
Dix
œuvres
emblématiques
ont
été
sélectionnées,
en
collaboration
avec
le
service
Culture
de
la
ville,
pour
être
déployées
sur
20
sites
différents
à
travers
le
mobilier
urbain.
La
diffusion
des
œuvres
se
fait
également
dans
des
lieux
fréquentés
par
tous
:
la Médiathèque, l’Adothèque, les centres sociaux, ou encore le service vie associative.
Des
photographies
ont
été
réalisées
ce
mardi
19
novembre,
en
présence
des
élus
de
la
Ville,
Nathalie
Redouté,
adjointe
déléguée
à
la
communication, et Frédéric Jacquesson, adjoint délégué à la culture.
Frédéric
Jacquesson
,
adjoint
au
maire
délégué
à
la
culture,
souligne
:
«
Ces
œuvres
sont
largement
connues
et
accessibles
à
tous.
Elles
seront
également disponibles dans plusieurs lieux publics de la Cité poétique, permettant à chacun de se rapprocher de l’art et d’en profiter gratuitement.
»
Sébastien
Eugène
,
maire
de
Château-Thierry,
ajoute
:
«
La
Cité
poétique
s’associe
à
ce
projet
inspirant
pour
tous
les
territoires.
C’est
une
initiative
de
plus
pour
rendre
notre
ville
encore
plus
agréable
à
vivre
pour
ses
habitants
et
compléter
notre
action
en
matière
culturelle,
qui
vise
à
éveiller
la
sensibilité artistique des Castels et impulser un esprit poétique à toute la ville
. »
Texte et photos : Mairie de Château-Thierry
Château-Thierry 21 novembre 2024
Débat d’orientation budgétaire : la Ville maintiendra un cap ambitieux pour 2025.
Réuni
le
21
novembre,
le
Conseil
municipal
de
Château-Thierry
a
débattu
des
orientations
budgétaires
2025,
étape
préalable
au
vote
du
budget
primitif
prévu
en
décembre.
Dans
un
contexte
national
marqué
par
des
contraintes
financières
importantes,
la
Ville
prévoit
de
maintenir
un
haut
niveau
d’investissement
de
plus
de
9
millions
d’euros
en
2025
et
de
geler
les
taux
d’imposition
pour
la
18e
année
consécutive
afin
de
préserver
le
pouvoir d’achat des Castels.
Les
orientations
budgétaires
reflètent
une
gestion
rigoureuse
des
dépenses
de
fonctionnement.
Alors
que
les
charges
de
personnel
seront
en
hausse
en
raison
de
l’augmentation
de
cotisations
décidées
par
l’État,
l’augmentation
des
charges
à
caractère
général
devrait
être
freinée
grâce
aux
efforts
consentis.
Cette
gestion
saine
permettra
notamment
de
ne
pas
augmenter
les
tarifs
municipaux
au-dessus
de
l’inflation,
estimée
à
2,5
%
en
2025.
Un
effort
substantiel
est
réalisé
pour
maintenir
l’appui
au
budget
du
Centre communal d’action sociale (CCAS) afin d’accompagner au mieux les populations les plus vulnérables.
Par
ailleurs,
la
municipalité
poursuivra
sa
politique
ambitieuse
en
matière
d’investissements
avec
la
concrétisation
de
projets
structurants
pour
le
territoire.
Parmi
les
principales
réalisations
prévues
en
2025
figurent
:
les
aménagements
de
la
place
de
l’Hôtel
de
Ville
et
la
création
d’un
jardin
poétique
aux
abords
du
Palais
des
Rencontres,
la
finalisation
de
la
restauration
du
Musée
de
la
Maison
natale
de
Jean
de
La
Fontaine,
les
études
préalables
à
la
transformation
du
pôle
d’activités
U1
avec
l’agrandissement
du
gymnase
Brossolette,
ou
encore
la
déconstruction
de
l’ancien
café
des
Chesneaux pour valoriser le versant nord du Château-Médiéval.
La
lutte
contre
l’habitat
insalubre
figurera
parmi
les
grands
axes
budgétaires
de
l’année
2025
avec
un
allongement
de
deux
ans
de
la
concession
avec
la
Seda
afin
de
réhabiliter
les
ilots
dégradés
et
de
développer
une
offre
de
logements
accessibles,
modernes
et
en
accord
avec
les
exigences
environnementales.
L’éducation
constituera
également
un
axe
majeur
de
cette
année
2025.
La
Ville
présentera
sa
candidature
au
programme
national
de
«
Cité
éducative
»
pour
bénéficier
de
financements
à
des
actions
contribuant
à
la
réussite
éducative
des
élèves.
Elle
poursuivra
également
la
rénovation
des
écoles
avec
la
réfection
de
la
toiture
de
l’école
Louise
Michel,
la
réalisation
des
études
préalables
à
l’extension
de
l’école
des
Filoirs,
et
la concrétisation de travaux énergétiques issus de l’audit réalisés en 2024 sur toutes les écoles.
Jérôme
Haquet,
adjoint
au
maire
délégué
à
la
Transition
Écologique
et
aux
Finances,
précise
:
«
Malgré
un
contexte
national
particulièrement
défavorable,
les
orientations
budgétaires
de
la
municipalité
reposent
sur
une
gestion
rigoureuse
des
dépenses
de
fonctionnement,
garantissant
un
haut
niveau
d’investissement.
Cette
approche
permet
également
de
protéger
le
pouvoir
d’achat
des
habitants,
en
faisant
le
choix
de
ne
pas
augmenter
les taux de fiscalité, et ce pour la 18e année consécutive
. »
Sébastien
Eugène,
maire
de
Château-Thierry
et
conseiller
départemental,
ajoute
:
«
La
capacité
du
budget
communal
à
absorber
les
chocs
extérieurs
depuis
plusieurs
années
(Covid
puis
forte
inflation
puis
diminution
des
concours
de
l’Etat…)
témoigne
de
la
qualité
de
la
gestion
budgétaire.
Par
l’anticipation
et
la
réalisation
de
choix
difficiles
mais
nécessaires
ces
dernières
années,
nous
sommes
parvenus
à
garder
les
finances
de
la
Ville
hors de l’eau avec des dépenses de fonctionnement maitrisées et un haut niveau d’investissement
. »
Texte et photos : Mairie de Château-Thierry
Château-Thierry 19 novembre 2024
Le périmètre d’interdiction de vente d’alcool à emporter après 22h a été étendu
La
municipalité
de
Château-Thierry
a
décidé
d’étendre
le
périmètre
de
l’interdiction
de
vente
d’alcool
à
emporter
après
22h.
En
vigueur
depuis
2023
uniquement
dans
le
centre-ville,
le
périmètre
est
désormais
étendu
à
l’avenue
de
Soissons.
Cette
mesure
répond
à
l’ouverture
récente
d’une
supérette
dans
cette
zone,
entraînant
des
rassemblements
nocturnes
générateurs
de
nuisances signalées par les riverains.
L’arrêté
municipal
modifié
interdit
ainsi
la
vente
d’alcool
à
emporter
entre
22h
et
6h
sur
les
voies
suivantes
:
rue
Carnot,
rue
Paul
Doucet,
rue
des
Filoirs,
place
Jean
de
La
Fontaine,
avenue
de
Soissons,
rue
Drugeon
Lecart
et
la
Grande Rue.
Les
établissements
concernés
devront
mettre
en
place
des
mesures
spécifiques
pour
restreindre
l’accès
aux
boissons
alcoolisées
durant
les
horaires
d’interdiction.
En
conformité
avec
le
Code
Pénal,
toute
infraction
à
cet arrêté est passible d’une amende de 150 €.
Chantal
Bonneau
,
adjointe
au
maire
déléguée
à
la
sécurité
et
à
la
tranquillité
publique,
précise
:
«
Afin
d’éviter
que
d’autres
attroupements
tels
que
celui
observé
rue
Carnot
à
proximité
d’une
supérette
nocturne
ne
se
créent
ailleurs,
la
municipalité
prend
des
mesures
anticipées
dès
les
premiers
signalements.
»
Sébastien
Eugène,
maire
de
Château-Thierry
et
conseiller
départemental,
ajoute
:
«
Cet
arrêté
est
un
outil
de
plus
pour
lutter
contre
les
nuisances
nocturnes
mais
ne
peut
à
lui
seul
enrayer
le
phénomène
des
attroupements.
La
Ville
mobilise
tous
les
moyens
possibles
pour
limiter
ces
nuisances
:
vidéoprotection, rondes régulières des polices nationale et municipale, interpellations ciblées, lutte contre le trafic de stupéfiants.
»
Texte et photos : Mairie de Château-Thierry
Château-Thierry 18 novembre 2024
Un partenariat amorcé avec la ville ukrainienne de Chuhuiv.
Lundi
18
novembre,
une
délégation
ukrainienne
de
Chuhuiv,
ville
particulièrement
touchée
par
la
guerre,
a
été
accueillie
par
Sébastien
Eugène,
maire
de
Château-Thierry,
et
Félix
Bokassia,
conseiller
municipal
chargé
des
jumelages
et
de
la
solidarité
internationale.
Cette
rencontre,
en
présence
de
Galyna
Minayeva,
maire
de
Chuhuiv,
Liudmyla
Makarenko,
adjointe
au
maire,
et
Anna
Koshel,
représentante
de
l’association
Cities
4
Cities,
s’est
déroulée
en
parallèle
du
Congrès
des
maires
et
présidents
d’intercommunalité de France.
Après
un
temps
d’échange
au
sein
de
l’Hôtel
de
Ville,
la
délégation
a
été
invitée
à
découvrir
la
Cité
poétique
à
travers
une
visite
du
cœur
de
ville,
découvrant
notamment
le
Château-Médiéval
et
son
oisellerie,
avant
de
rejoindre
la
Médiathèque
Jean-Macé
pour une conférence de presse.
L’objectif
de
cette
visite
était
de
lancer
un
partenariat
entre
les
deux
villes,
dont
les
contours
restent
encore
à
définir,
mais
qui
se
concrétisera
par
la
mise
en
place
de
projets
concrets
visant
à
soutenir
Chuhuiv
dans
sa
reconstruction.
A
plus
long
terme,
une
fois
la
paix
rétablie,
des
échanges
en
matière
d’ingénierie,
culturels
ou
viticoles
pourraient avoir lieu.
Depuis
le
début
de
la
guerre,
Chuhuiv
a,
en
effet,
souffert
de
pertes
humaines
et
matérielles
considérables.
Environ
un
quart
de
sa
population
a
trouvé
refuge
en
Ukraine
ou
dans
des
pays
voisins,
tels
que
la
Pologne.
Aujourd’hui
dotée
d’une
population
d’environ 33 000 habitants, la ville demeure menacée par des bombardements.
Ce
partenariat
aura
également
pour
objectif
de
venir
en
aide
aux
enfants
touchés
par
la
guerre,
notamment
par
le
biais
d’initiatives
solidaires.
Les
enfants
de
Château-Thierry
pourraient, par exemple, envoyer des dessins pour exprimer leur soutien à leurs camarades ukrainiens.
Les
relations
entre
Château-Thierry
et
Chuhuiv
pourraient,
par
ailleurs,
être
enrichies
par
leurs
similitudes
en
matière
culturelle,
géographique
et
patrimoniale.
A
l’image
de
la
Cité
poétique,
Chuhuiv
est
imprégnée
par
l’héritage
d’un
illustre
artiste,
le
peintre
Ilya
Répine.
C’est
également
une
ville
fluviale,
traversée
par
le
Donets, et une région reconnue pour la qualité de son vignoble.
Félix
Bokassia
,
c
o
n
s
e
i
l
l
e
r
municipal
en
charge
du
jumelage
et
de
la
s
o
l
i
d
a
r
i
t
é
i
n
t
e
r
n
a
t
i
o
n
a
l
e
,
indique
:
«
Ce
partenariat
vise
à
offrir
à
Chuhuiv
des
solutions
durables,
notamment
à
travers
des
projets
qui
lui
permettront d’accéder à des financements européens pour sa reconstruction
. »
Sébastien
Eugène
,
maire
de
Château-Thierry
et
conseiller
départemental,
ajoute
:
«
La
solidarité
fait
partie
intégrante
de
l’identité
de
Château-Thierry.
Nous
avons
déjà
apporté
notre
soutien
à
l’Ukraine
en
envoyant
des
convois
humanitaires
à
Grybów,
l’une
de
nos
villes
jumelées,
située
près
de
la
frontière
ukrainienne.
Ce
nouveau
partenariat
s’inscrit
dans
notre
volonté
de
soutenir
durablement
notre
voisin
européen,
gravement
touché
par
la
guerre,
en
agissant
à
l’échelle d’une commune, en particulier dans son effort de reconstruction à la fois matérielle et humaine
. »
Texte et photos : Mairie de Château-Thierry
Laon 16 novembre 2024
JOURNÉES RÉGIONALES DE L’ARCHÉOLOGIE DES HAUTS-DE-FRANCE À LAON.
Organisées
par
la
DRAC
(Direction
régionale
des
Affaires
culturelles)
des
Hauts-de-France
et
le
Service
régional
de
l’archéologie,
en
partenariat
avec
le
Département
de
l’Aisne,
les
journées
régionales
de
l’archéologie
des
Hauts-de-
France
se
dérouleront
à
la
Maison
des
Arts
et
Loisirs
(MAL)
de Laon les jeudi 21 et vendredi 22 novembre 2024.
Ces
journées
sont
l’occasion
de
découvrir
l’actualité
archéologique
de
la
région
et
de
rencontrer
l’ensemble
des
acteurs
de
cette
science.
Les
résultats
des
principales
fouilles
de
l’année
sont
présentés
par
les
archéologues
eux-
mêmes et des temps d’échanges avec le public sont prévus.
Des
brochures
destinées
à
tous
les
publics
sont
également
mises
à
disposition
gracieusement.
On
peut
aussi
y
trouver
des publications scientifiques, notamment régionales.
Cette
rencontre
est
ouverte
à
tous,
gratuitement,
dans
la
limite des places disponibles.
Programme
Jeudi 21 novembre :
9h30 – Accueil des participants autour d’un café, d’un thé ou d’un jus de fruits
10h00
–
Ouverture
des
Journées
par
Monsieur
Nicolas
Rébérot,
vice-président
du
conseil
départemental
de
l’Aisne
en
charge
de
l’Action
culturelle
et
du
Patrimoine,
Monsieur
Eric
Delhaye,
maire
de
la
ville
de
Laon
(ou
son
représentant)
et
par
Monsieur
Hilaire
Multon,
directeur
régional
des
affaires
culturelles des Hauts-de-France (ou son représentant)
10h20 – Actualités archéologiques nationales et régionales, Jean-Luc Collart, conservateur régional de l’archéologie
10h40
–
Laon
(02)
données
archéologiques
récentes
à
Laon
:
nouveaux
témoins
de
l’occupation
antique
du
plateau,
archéologie
du
bâti
de
l’ancienne
porte Gaillot et des remparts Saint-Martin – Saint-Just, Sébastien Bernez (service archéologique du Département de l’Aisne)
11h05
–
Escalles
(62)
pratiques
cannibales
sur
l’enceinte
néolithique
moyen
2
d’Escalles
Mont-d’Hubert
(62)
:
apport
des
études
anthropologiques
et
chromatographiques, William Devriendt (direction de l’archéologie de Béthune-Bruay-en-Artois)
11h30 – Château-Thierry (02) les fouilles de la place de l’Hôtel de ville, Thomas Guérin (unité archéologique de Château-Thierry)
11h55 – Valenciennes (59) les fouilles du site « Les Chartriers », Alice Bulckaen (service archéologique de Valenciennes)
12h20 – Présentation des posters de 4 étudiants de l’Université de Lille
12h40 – Déjeuner libre
14h00
–
Le
Canal
Seine-Nord
Europe
actualité
de
la
recherche
archéologique
sur
le
projet
aux
dimensions
hors
norme
du
Canal
Seine
nord
Europe,
Émilie Goval et Vincent Garenaux (SRA Hauts-de-France)
14h35 – Bresles (60) l’occupation médiévale (VIIIe-XIIe siècles) de la Basse Couturelle, Germain Cuvillier (SDAO)
15h00
–
Le
PCR
TeR
A
POTS
dans
ses
investigations,
focus
sur
le
four
de
potier
de
Vieil-Hesdin,
Sandrine
Mouny,
Université
de
Picardie
Jules
Verne
(UPJV), Vaiana Vincent (Inrap)
15h25
–
Seclin
(59)
analyse
du
bâti
de
l’ensemble
hospitalier
Notre-Dame
de
Seclin
(Nord)
:
de
l’Époque
moderne
au
projet
Marteau
(XVIe
–
XIXe
s.),
Guillaume Lassaunière et Jerôme Tellier (service archéologique de Seclin)
15h50
–
Lille
(59)
bilan
des
opérations
archéologiques
récentes
de
la
ville
de
Lille
(Porte
de
Paris,
Rue
Pierre
Mauroy,
etc),
Ludovic
Debs
et
Sandrine
Vistel (Inrap)
16h15 – Pause
16h25
–
Montreuil-sur-Mer
(62)
rue
du
Thorin
:
occupation
et
production
potière
d’époques
médiévale
et
moderne,
Jean-Claude
Routier
avec
la
collaboration de Vaiana Vincent (Inrap)
16h50
–
Soissons
(02)
réseau
de
chaleur,
le
suivi
de
travaux
du
réseau
de
chaleur
à
Soissons
:
méthodologie
d’une
fouille
d’archéologie
préventive
atypique, Anthony Lefebvre (service archéologique du Département de l’Aisne)
17h15 – Clôture de la première journée
Vendredi 22 novembre :
9h30 – Accueil des participants autour d’un café, d’un thé ou d’un jus de fruits
9h45 – ANR HOMES : modéliser la maisonnée néolithique : l’exemple du rubané de la vallée de l’Aisne, Caroline Hamon (CNRS) et alii
10h10 – Saint-Quentin (02) deux années de fouille aux abords de la Basilique : 2000 ans d’histoire révélés, Jean-Jacques Thévenard (Inrap)
10h35 – Lille (59) Notre-Dame de Réconciliation : transformations et évolutions du chœur de la chapelle, Delphine Cense (Archéopole)
11h00 – Pause
11h15 – Ostricourt (59) l’atelier de potiers d’Ostricourt (Nord), Ie– IIIe siècle, Sylvain Robelot (service archéologique du Douaisis Agglomération)
11h40 – Achery (02) bilan sur l’occupation carolingienne de la rue Charles de Gaulle, Cécile Brouillard (Inrap)
12h05 – Lagny-le-Sec (60) occupations médiévale et paléolithique, Karin Libert, Clément Paris (Inrap)
12h40 – Déjeuner libre
14h00
–
Dunkerque
(59)
bilan
des
recherches
archéologiques
sur
le
grand
port
maritime,
Mathieu
Lançon,
Samuel
Desoutter
(Inrap)
et
autre
intervenant (à déterminer)
14h45 – Lacroix-Saint-Ouen (60) le cimetière du prieuré, Cécile Brouillard (Inrap)
15h10 – Fouilloy (80) « Le Marché » : une implantation communautaire dense du VIe au XIe siècle et ses espaces funéraires, Richard Fronty (Inrap)
15h35
–
Présentation
de
thèse
:
l’Art
de
vivre
en
Gaule
du
Nord
:
le
cas
des
récipients
en
métal
à
l’époque
romaine,
Delphine
Nicolas
(doctorante
université de Lille)
16h00 – Amiens (80) ZAC Intercampus, nécropoles et habitats gaulois et gallo- romains, Lydie Blondiau (Inrap)
16h25 – Conclusion et fin des journées
Texte et photos : Département de l’Aisne
Laon 13 novembre 2024
ASSISES
NATIONALES
DES
DÉPARTEMENTS
DE
FRANCE
:
L’AISNE
COSIGNE
L’APPEL
DES
103
PRÉSIDENTS
CONTRE
L’ASPHYXIE
DES
DÉPARTEMENTS.
À
l’occasion
de
l’ouverture
des
assises
nationales
des
départements
de
France
à
Angers
ce
13
novembre,
le
président
du
Conseil
départemental
Nicolas
Fricoteaux,
cosigne
une
tribune
avec
l’ensemble
des
présidents
des
Départements
de
France
qui
constitue
le
socle
des
échanges
de
cette
semaine
avec
les
décideurs nationaux.
Le
président
du
Conseil
départemental
de
l’Aisne,
Nicolas
Fricoteaux,
continue
d’alerter
sur
les
difficultés
financières
du
Département
et
ce,
à
l’échelle nationale.
Après
le
cri
d’alerte
avec
le
vote
d’un
budget
en
déséquilibre,
puis
rectifié,
en
2024
et
à
l’issue
des
réunions
auprès
des
partenaires
associatifs
et
collectivités
territoriales
sur
les
difficultés
du
maintien
des
aides
en
2025,
c’est
avec
l’ensemble
des
103
présidents
de
Départements
présents
aux
assises
nationales
des
Départements
de
France, que Nicolas Fricoteaux souhaite alerter au plus haut niveau.
Le
problème
qui
est
posé
est
celui
de
l’existence
même
des
Départements
et
de
leur
capacité
à
agir
au
quotidien,
en
solidarité
pour
les
familles
et
pour
les
territoires.
Plus
que
jamais
il
est
nécessaire
d’engager
un débat constructif avec le gouvernement afin de rénover en profondeur le modèle social de notre pays et son financement.
«
Au
nom
du
Conseil
départemental,
je
continuerai
de
porter
la
voix
de
notre
territoire,
avec
ténacité,
afin
que
les
Départements
restent
garants
de
la
solidarité sur tous les territoires de notre pays. » déclare Nicolas Fricoteaux.
Retrouvez L’appel des 103 présidents contre l’asphyxie des Départements de France ci-dessous :
L’appel des 103 présidents contre l’asphyxie des Départements de France
L’asphyxie des départements ! Elle se profile avec le projet de budget 2025.
Face
à
un
tel
péril
nous,
présidents
de
conseils
départementaux,
de
toutes
tendances
politiques,
demandons
solennellement
que
le
Gouvernement
et
le
Parlement
prennent
leurs
responsabilités
!
Nous
réclamons
un
soutien
équitable
et
à
la
hauteur
des
enjeux
auxquels
nous
sommes
confrontés.
Nous exigeons la poursuite d’un dialogue constructif et un réexamen urgent du projet de loi de finances 2025 pour éviter une catastrophe.
2,2
milliards
d’euros,
soit
44%
des
prélèvements
imposés
aux
collectivités
locales
!
C’est
le
montant
de
la
contribution
demandée
aux
Départements
dans
le
projet
de
loi
de
finances
présenté
par
Bercy.
C’est
injuste,
inacceptable
et
inapplicable
quand
on
sait
que
les
Départements
portent
moins
de
20%
des
dépenses
publiques
locales.
Leur
pronostic
vital
est
désormais
engagé
et
avec
eux,
celui
des
services
essentiels
de
proximité
qui
permettent
à
nos
concitoyens,
dans
nos
villes
comme
dans
nos
territoires
ruraux,
de
vivre
dignement,
de
se
déplacer,
de
scolariser
leurs
enfants
et
de
protéger
leurs aînés.
3
milliards
d’euros
de
dépenses
supplémentaires
!
C’est
depuis
2022
le
montant
des
dépenses
imposées
au
niveau
national
et
qui
ont
été
assumées
par
les
Départements.
En
supprimant
la
dynamique
de
la
TVA
qui
devait
pourtant
compenser
la
suppression
de
la
taxe
foncière,
on
supprime
l’ultime
marge
de
manœuvre
financière
pour
assurer
nos
missions.
Les
dépenses
sociales
des
Départements
explosent,
en
particulier
pour
l’Aide
sociale
à
l’enfance,
le
Revenu
de
solidarité
active,
l’Allocation
personnalisée
d’autonomie
et
la
Prestation
de
compensation
du
handicap.
Ces
charges,
dont
85%
découlent
de
décisions
nationales,
représentent
aujourd’hui
près
de
70%
des
dépenses
de
fonctionnement
des
Départements,
soit
12
points
de
plus
qu’il
y
a
10
ans.
Simultanément,
alors
que
la
pression
s’accroît
sur
les
dépenses,
les
recettes
s’effondrent.
Un
tiers
des
départements
est
déjà
en
situation
critique
et
peine
à
boucler
son
budget
;
à
la
fin
de
2025,
si
rien
ne
change
dans
ce
projet
de
budget,
ce
sont
85%
des
Départements
qui
pourront se retrouver sous le seuil d’alerte budgétaire et dans l’incapacité de répondre aux besoins fondamentaux de leurs administrés.
Nous
avons
désormais
devant
nous
des
choix
douloureux.
Et
c’est
au
Gouvernement,
c’est
à
la
représentation
nationale
de
les
assumer.
Qui
devrons-
nous
sacrifier
?
Les
personnes
âgées
ou
les
personnes
handicapées
?
Nos
collégiens
ou
les
demandeurs
d’emploi
?
Nos
pompiers
?
Devra-t-on
renoncer
à
l’entretien
des
routes
ou
au
développement
de
la
fibre
?
Chaque
choix
que
nous
impose
ce
budget
aura
des
conséquences
pour
les
Français et sur notre pacte républicain.
Au
cœur
des
solidarités,
les
Départements
sont
des
amortisseurs
sociaux
et
les
piliers
de
cette
action
publique
de
proximité
qui
préserve
l’équilibre
des
territoires.
Depuis
des
décennies,
nous
pallions
les
conséquences
du
retrait
et
de
la
dispersion
de
l’action
de
l’État.
Chaque
euro
que
nous
investissons
va
directement
au
service
de
nos
concitoyens
:
le
financement
des
pompiers,
le
soutien
aux
aînés
et
aux
plus
fragiles,
la
protection
de
l’enfance,
l’entretien
des
routes,
des
collèges
et
le
déploiement
de
la
fibre,
le
financement
et
l’équipement
des
services
de
secours.
Pourtant,
la
pression sur les Départements s’accentue sans cesse, au risque de rompre définitivement le lien social et de ruiner toute justice territoriale.
Aujourd’hui,
nous
sommes
arrivés
au
bout
de
l’exercice.
Nous
avons
déjà
absorbé
beaucoup
plus
que
nous
ne
devions
et
on
nous
demande
encore
l’impossible. Nous ne pouvons plus accepter que les Départements payent une fois encore le prix de décennies d’errances budgétaires.
Ce
qui
est
en
jeu
ici,
ce
n’est
pas
seulement
l’avenir
des
Départements,
c’est
notre
modèle
de
solidarité
nationale
et
de
justice
sociale
et
territoriale.
En
nous
privant
des
ressources
nécessaires
à
l’exercice
de
nos
missions,
c’est
tout
le
système
de
proximité
qui
vacille.
Sans
nous,
c’est
la
cohésion
territoriale qui s’effrite, fracturant encore un peu plus le fossé qui se creuse entre la France des villes et la France des campagnes.
Nous,
présidents
de
conseils
départementaux,
unissons
nos
voix
pour
défendre
notre
modèle
et
préserver
cette
solidarité
qui
fait
la
force
de
nos
territoires.
Le
PLF
2025,
en
l’état,
risque
de
nous
asphyxier
et
tous
les
Français
seront
impactés.
Il
faut
entendre
notre
appel
avant
qu’il
ne
soit
trop
tard.
Texte et photos : Département de l’Aisne
Château-Thierry 2 novembre 2024
Le square Achille Jacopin inauguré le 2 novembre 2024.
Le
2
novembre
2024,
la
Ville
inaugurera
le
square
Achille
Jacopin,
situé
aux
pieds
de
la
porte
Saint
Pierre,
à
l’occasion
du
150e
anniversaire
de
la
naissance
de
cet
artiste
emblématique.
Né
en
1874
à
Château-
Thierry,
Achille
Jacopin
a
marqué
son
époque
en
tant
que
sculpteur,
dessinateur,
poète
et
musicien,
contribuant
de
manière
significative
au
réalisme
artistique
en
capturant
la
vie
ouvrière
du
début
du
XXe
siècle
avec sensibilité et humanité.
L’une
de
ses
œuvres
les
plus
connues,
La
Paye,
représentant
la
condition
ouvrière,
a
été
déplacée
de
la
rue
Racine
vers
un
nouvel
emplacement
entre
la
porte
Saint-Pierre
et
la
porte
Saint-Jean.
Ce
lieu
accessible,
qui
bénéficiera
d’un
réaménagement
prochainement,
permettra
aux
habitants
et
visiteurs
de
redécouvrir
cette
œuvre
forte
dans un lieu plus accessible, à proximité de l’espace Achille Jacopin.
Les
animations
débuteront
à
8h30
avec
une
randonnée
«
Sur
les
pas
d’Achille
Jacopin
»,
offrant
aux
participants
l’occasion
de
parcourir
des
lieux
symboliques
liés
à
l’artiste.
L’inauguration
officielle
du
square
est
prévue
à
10h,
suivie
d’une
visite
de
la
porte
Saint-Pierre
et
d’une
exposition
près
de
l’espace
Achille
Jacopin.
À
10h45,
une
exposition
de
ses
œuvres
aura
lieu
à
l’Hôtel-Dieu,
dans
la
salle
Stoppa,
avec
une
intervention de la Société Historique et Archéologique de Château-Thierry pour évoquer la vie et l’héritage de l’artiste.
Frédéric
Jacquesson,
adjoint
au
maire
délégué
à
la
culture,
précise
:
«
Aucune
rue
ni
place
n’avait
encore
rendu
hommage
à
ce
créateur
reconnu
au-delà de nos frontières. Nous avons donc décidé de corriger ce manque à l’occasion de son 150e anniversaire.
»
Sébastien
Eugène
,
maire
de
Château-Thierry
et
conseiller
départemental,
ajoute
:
«
Le
déplacement
de
la
statue
La
Paye
et
la
dénomination
du
square
vont
permettre
de
mieux
faire
connaître
aux
Castels,
aux
Sud-Axonais
et
aux
visiteurs
un
grand
artiste.
Cela
contribuera
à
inscrire
durablement
ce dernier dans notre culture collective.
»
Texte et photos : Mairie château-Thierry
Lille 29 octobre 2024
La
MEL
(Métropole
européenne
de
Lille),
le
Département
du
Nord
et
la
Région
Hauts-de-France
en
route
pour
le
Tour de France 2025.
En
2025,
la
Métropole
Européenne
de
Lille,
le
Département
du
Nord
et
la
Région
Hauts-de-France
accueilleront
le
Grand
Départ
de
la
112ème
édition
du
Tour
de
France.
Cet
évènement
emblématique,
diffusé
dans
190
pays
et
qui
attire
des
millions
de
passionnés
de
cyclisme
à
travers
le
monde
marquera
une
nouvelle
étape
dans
l’histoire
sportive
du
territoire.
Il
débutera
le
5
juillet
dans
la
Métropole
avec
un
départ
et
une
arrivée
à
Lille
pour
la
première
étape,
promettant
un
spectacle
exceptionnel
pour
les
amateurs
de
vélo
et
les
habitants
de
la
région.
Le
Tour
de
France
est
également
un
évènement
hors
norme
en
terme
d’organisation
avec
4
500
personnes
qui
se
déplacent
au
quotidien
autour
des
étapes,
120
camions
38
tonnes
nécessaires
et
un
effectif
de
1000
forces
de
l’ordre
déployé.
Les
trois
collectivités
sont
d’ores
et
déjà
pleinement mobilisées pour la réussite de ce Grand Départ.
Damien Castelain,
Président de la Métropole Européenne de Lille.
«
Le
Grand
Départ
de
la
112ème
édition
du
Tour
de
France
aura
lieu
dans
la
Métropole
Européenne
de
Lille.
Cet
événement
sera
une
occasion
unique
de
célébrer
le
cyclisme
sous
toutes
ses
formes
et
la
MEL
se
réjouit
de
pouvoir
faire
vivre
l’engouement
du
Tour
aux
métropolitains.
La
première
étape
sillonnera
largement
le
territoire
métropolitain
et
permettra
de
mettre
en
lumière
la
beauté
et
la
richesse
de
notre
patrimoine.
Après
avoir
porté
l’accueil
de
la
Coupe
du
Monde
de
Rugby
et
les
Jeux
Olympiques,
la
Métropole
est
heureuse
cette
année
d’unir
ses
forces
avec
la
Région
et
le
Département
dans
un
esprit
de
partage
et
de
collaboration.
Nos
expériences
respectives
nous
permettent
aujourd’hui
d’appréhender
ce
Grand
Départ
avec
beaucoup
d’enthousiasme
et
d’impatience.
Je
tiens
également
à
remercier
Christian
PRUDHOMME,
Directeur
du
Tour
de
France
pour
la
confiance
qu’il
nous
témoigne
pour
l’organisation
de
ce
Grand
Départ
2025.
Nous
serons
au
rendez-vous
le
5
juillet
et
espérons
partager
ce
moment
avec le plus grand nombre
. »
Xavier Bertrand
, Président de la Région Hauts-de-France.
«
Voir
le
Tour
de
France
2025
prendre
son
départ
en
Hauts-de-France
est
une
immense
fierté
pour
notre
région
et
pour
chacun
de
ses
habitants.
Le
Tour
est
bien
plus
qu’une
épreuve
sportive
de
renommée
mondiale
;
c’est
un
moment
de
rassemblement
populaire,
un
hommage
à
la
diversité
et
à
la
beauté de nos territoires, et une célébration des valeurs de dépassement de soi et de solidarité. Ce départ, au cœur de nos paysages et de notre
patrimoine,
représente
une
formidable
opportunité
de
montrer
au
monde
entier
tout
ce
qui
fait
la
richesse
de
la
région
Hauts-de-France.
Cet
événement
unique
est
également
l’occasion
de
faire
rayonner
nos
savoir-faire,
notre
culture
et
l’accueil
chaleureux
qui
caractérise
notre
région.
Nous
remercions
les
organisateurs
du
Tour
de
France
pour
leur
confiance
et
leur
choix
d’ancrer
cette
édition
dans
notre
région.
Nous
sommes
impatients
d’accueillir les équipes, les coureurs et les passionnés de cyclisme, et de leur offrir un départ mémorable et enthousiasmant.
»
Christian Poiret,
Président du Département du Nord
«
Après
Copenhague
en
2022,
Bilbao
en
2023,
Florence
en
2024,
le
Grand
Départ
du
Tour
revient
en
France
et
c’est
à
Lille,
dans
le
Nord,
le
plus
grand
Département
de
France
avec
2.6
millions
d’habitants,
une
terre
de
cyclisme,
que
ça
se
passe
!
Pour
la
cinquième
fois
de
son
histoire,
le
Tour
ira
à
la
rencontre
du
public
nordiste,
un
public
reconnu
pour
son
accueil
unique
des
grands
événements,
sa
convivialité
naturelle
et
son
immense
générosité.
Ils
seront
les
ambassadeurs
de
notre
territoire,
une
terre
d’avenir
que
nous
avons
l’ambition
de
faire
rayonner
à
la
lumière
des
événements
qu’elle
accueille
pour
contribuer
à
son
dynamisme
économique
et
touristique
!
On
ne
vient
pas
dans
le
Nord
par
hasard
!
C’est
en
cela
que
nous
serons
au
rendez-vous
de
cette
opportunité
unique
:
nous
sommes
d’ores
et
déjà
au
travail
pour
que
le
Tour
de
France
dans
le
Nord
soit
une
réussite
majeure pour les coureurs, pour les millions de téléspectateurs qui auront les yeux tournés vers nous, et naturellement pour les Nordistes !
»
Texte et photos : Région Hauts de France
Château-Thierry 25 octobre 2024
Des candélabres photovoltaïques installés rue des Marais.
La
Ville
a
procédé
à
l’installation
de
candélabres
solaires
le
long
de
la
rue
des
Marais,
un
axe
régulièrement
emprunté
par
les
lycéens
du
lycée
Jean
de
La
Fontaine.
Cette
initiative
a
pour
objectif
de
renforcer
la
sécurité
des
piétons,
particulièrement
en
soirée,
tout
en
encourageant
l’utilisation
de
cet
itinéraire
sécurisé
plutôt
que
la
route
express,
dangereuse
et
interdite aux piétons.
Ces
candélabres,
équipés
de
panneaux
photovoltaïques,
intègrent
un
système
d’éclairage
adaptatif
grâce
à
des
capteurs
de
présence.
En
l'absence
de
circulation,
ils
restent
éclairés
à
30
%
de
leur
puissance
durant
trois
heures
après
la
tombée
de
la
nuit,
puis
s'éteignent.
Lorsqu'un
piéton
ou
un
véhicule
est
détecté,
l’intensité
lumineuse
augmente
progressivement
jusqu'à
atteindre
sa
pleine
puissance,
offrant
ainsi
un
accompagnement
lumineux
optimal.
Ce
dispositif
permet
non
seulement
de
réduire
la
consommation
énergétique,
mais
aussi
de
préserver la biodiversité locale, en particulier les chauves-souris présentes dans les bois avoisinants, sensibles aux lumières artificielles.
L’opération,
d’un
montant
total
de
38
000
euros,
a
été
entièrement
réalisée
par
les
services
techniques
municipaux,
mettant
en
valeur
leur
savoir-faire
et
expertise
en
matière
d’ingénierie.
Elle
s’inscrit
dans
le
cadre
du
plan
lumière
de
la
Ville,
visant
à
moderniser
les
infrastructures
d’éclairage
tout
en
répondant
aux
enjeux
environnementaux
et
énergétiques.
Jérôme
Haquet,
adjoint
au
maire
délégué
à
la
transversalité
écologique,
ajoute
:
«
En
transformant
près
de
650
points
lumineux
en
LED
sur
les
réseaux
de
la
Ville,
ces
candélabres
équipés
de
panneaux
photovoltaïques
illustrent
notre
engagement
à
intégrer
de
nouvelles
technologies
afin
de
maîtriser
la
consommation
d'énergie
et
de
limiter
notre
impact environnemental. »
Mohamed
Rezzouki,
adjoint
au
maire
délégué
aux
travaux,
précise
:
«
Nous
avions
initialement
envisagé
la
création
d’un
chemin
piétonnier
le
long
de
la
voie
express,
mais
cette
option
s’est
révélée
impraticable.
Nous
avons
donc
privilégié
une
solution
plus
réaliste
en
équipant
la
rue
des
Marais
de
candélabres
solaires,
une
première
à
Château-Thierry.
D’ici
début
2025,
nous
prévoyons
également
de
doubler
le
nombre
de
rues
éclairées
la
nuit,
y
compris
sur
des
axes
moins
fréquentés,
pour
renforcer
la
sécurité
et
le
confort
des
habitants
. »
Sébastien
Eugène,
maire
et
conseiller
départemental
:
«
Ce
nouvel
éclairage
témoigne
une
fois
de
plus
de
notre
engagement
à
allier
écologie
et
confort
des
habitants.
Avec
le
passage
en
LED
et
le
grand
plan
de
rallumage
des
rues
prévu
début
2025,
c’est
un
effort
considérable
consenti
par
la
municipalité
durant
cette
année
pour
promouvoir
un
environnement
durable
et
rendre
notre
ville
plus
sûre
et
agréable
pour
les
Castels.
C’est
également tout l’enjeu de notre Ville sur le moyen terme, que nous aurons prochainement à définir avec les Castels à travers Château-Thierry 2040
. »
Texte et photos : Mairie Château-Thierry
Château-Thierry 18 octobre 2024
Un projet d’agrandissement de l’Institut de Formation en Soins Infirmiers (IFSI) approuvé par le Conseil municipal.
Lors
de
sa
séance
du
26
septembre,
le
conseil
municipal
de
Château-Thierry
a
approuvé
le
projet
d’agrandissement
de
l’Institut
de
Formation
en
Soins
Infirmiers
(IFSI).
Cet
établissement,
dédié
à
la
formation
d’infirmiers,
infirmières
et
aides-soignants,
occupe
actuellement
les
locaux
de
l’ancienne
école
de
la
rue
Jules Maciet, mis à disposition par la commune.
Pour
l’instant,
seule
une
étude
de
faisabilité
a
été
menée.
Néanmoins,
les
premières
orientations
sont
définies
:
démolir
les
anciens
bâtiments
préfabriqués
installés
dans
la
cour,
qui
sont
énergétiquement
inefficaces
et
inaccessibles
aux
personnes
à
mobilité
réduite
(PMR),
pour
construire
un
nouveau
bâtiment
de
plain-pied.
Cela
permettra
d’augmenter
le
nombre
d’étudiants.
Ce
futur
bâtiment
sera
conçu
pour
accueillir
deux
salles
de
classe
modulables,
pouvant
être
combinées
pour
recevoir
jusqu’à
100
personnes.
Grâce
à
cette
modularité,
l’institut
pourra
adapter
ses
espaces
aux
exigences
pédagogiques
tout
en
augmentant
légèrement
la
capacité
d’accueil,
répondant
ainsi à la demande croissante dans les métiers de la santé.
Alice
Dupuis,
adjointe
au
maire
déléguée
à
la
santé,
précise
:
«
À
travers
ce
projet
d’agrandissement,
nous
réaffirmons
notre
engagement
à
pérenniser
des
formations
de
qualité
dans
des
locaux
modernes
et
accessibles
sur
son
territoire.
Cet
investissement
est
essentiel
non
seulement
pour
offrir des perspectives aux jeunes Castelthéodoriciens, mais aussi pour renforcer l’attractivité de la commune en matière de santé et d’éducation. »
Mohamed
Rezzouki,
adjoint
au
maire
délégué
à
l’urbanisme
et
aux
travaux,
indique
:
«
En
modernisant
les
infrastructures
de
l’Institut
de
Formation
en
Soins
Infirmiers,
nous
faisons
le
choix
de
bâtiments
accessibles,
éco-responsables
et
adaptés
aux
exigences
de
la
formation,
pour
soutenir
les
professionnels de santé de demain.
»
Sébastien
Eugène
,
maire
de
Château-Thierry
et
conseiller
départemental,
ajoute
:
«
L’extension
de
l’IFSI
s’intègre
dans
une
ambition
plus
large
de
la
municipalité
visant
à
développer
l’enseignement
supérieur
sur
notre
territoire.
En
soutenant
la
formation
des
professionnels
de
santé,
secteur
essentiel
pour
l’avenir
de
notre
territoire,
la
ville
entend
répondre
aux
besoins
croissants
en
santé
des
habitants
du
sud
de
l’Aisne
et
attirer
de
nouveaux
talents
notamment pour intégrer le centre hospitalier, afin de renforcer l’offre de soins de proximité.
»
Texte et photos : Mairie Château-Thierry
Laon 15 octobre 2024
SITUATION
BUDGÉTAIRE
DU
DÉPARTEMENT :
RENCONTRE
AVEC
LE
RAPPORTEUR
GÉNÉRAL
DE
LA
COMMISSION
DES
FINANCES
DU
SÉNAT.
Ce
mardi
15
octobre,
Nicolas
Fricoteaux,
président
du
Conseil
départemental
de
l’Aisne,
a
accueilli
et
échangé
avec
le
Rapporteur
général
de
la
commission
finance
du
Sénat
autour
de
la
situation
du
Département,
dans la perspective de l’examen du projet de loi de finances 2025.
Avant
l’examen
prochain
du
projet
de
loi
de
finances
pour
2025,
Jean-
François
Husson,
Rapporteur
général
de
la
commission
des
finances
du
Sénat,
a
choisi
d’effectuer
une
série
de
déplacements
destinés
à
évoquer,
sur
le
terrain,
la
situation
financière
des
Départements
et
les
initiatives
sénatoriales
qui
pourraient
être
prises
au
cours
de
la
discussion
parlementaire de ce texte.
Le
président
du
Conseil
départemental
de
l’Aisne,
Nicolas
Fricoteaux,
a
eu
l’honneur
de
l’accueillir
ce
mardi
15
octobre
pour
une
journée
d’échanges
autour
de
tables
rondes
et
présentations
avec
les
différentes
directions
et
vice-présidences notamment celles de l’Enfance et la Famille, de l’Autonomie et de l’Inclusion, Insertion et Retour à l’Emploi.
Avec
le
Département
de
la
Gironde,
rencontré
la
semaine
dernière,
l’Aisne
est
le
seul
autre
Département
pour
lequel
le
Rapporteur
effectue
un
déplacement avant le début de l’examen du projet de loi de finances 2025 au Sénat le 25 novembre 2024.
«
Le
gouvernement
demande
aux
collectivités
locales
un
effort
de
5
milliards
d’euros.
C’est
un
effort
inédit,
massif
et
collectif.
Il
est
important
de
venir
à
leur
rencontre,
et
d’écouter
principalement
les
Départements,
afin
de
comprendre
les
problématiques
locales.
C’est
une
vraie
préoccupation
de
proposer
une
copie
du
projet
de
loi
de
finances
qui
comprend
les
mesures
d’économies
demandées
en
tenant
compte
des
situations
financières
des
collectivités » explique Jean-François Husson.
Le
Département
de
l’Aisne
fait
partie
des
20
Départements
et
collectivités
qui
ne
sont
pas
concernés
par
ces
mesures
d'économies
comme
annoncé
début octobre.
En
effet,
le
président
Nicolas
Fricoteaux
alerte
depuis
plusieurs
années
sur
la
situation
budgétaire
complexe
du
Département.
En
2024,
le
Conseil
départemental
a
fait
le
choix
de
voter
un
budget
primitif
(BP)
en
déséquilibre
en
avril,
puis
revu
à
la
baisse
et
rectifié
en
juin,
qui
consistait
en
un
cri
d’alerte, visant à interpeler au plus haut niveau de l’Etat.
«
Notre
Département
a
la
chance
d’avoir
été
choisi
aujourd’hui
afin
d’être
entendu
sur
les
problématiques
budgétaires.
C’est
un
signe
fort
de
la
part
du
Sénat et montre le besoin d’équité de traitement afin de participer à l’effort collectif attendu par l’Etat
» souligne
Nicolas Fricoteaux.
Pour
le
président
du
Conseil
départemental,
il
est
certain
qu’il
faut
dans
un
temps
court,
des
mesures
concrètes
afin
de
maintenir
l’ensemble
des
politiques
essentielles
des
Départements
mais
qu’une
stratégie
à
plus
long
terme,
avec
une
réforme
en
profondeur
du
modèle
de
financement
des
Départements, est absolument nécessaire.
Avec
l’association
Départements
de
France,
une
série
d’amendements
au
projet
de
loi
de
finances
a
été
préparée
pour
pouvoir
garantir
l’essentiel
des
politiques
en
2025.
Au-delà
de
ces
propositions,
Nicolas
Fricoteaux
insiste
:
«
il
est
véritablement